Les enseignants grévistes mauritaniens du 31 mai au 4 juin dernier viennent de faire les frais de la colère et de l’intolérance de leur ministère de tutelle. Ils vont devoir serrer la ceinture avec 15000 à 25000 ouguiya de moins sur leur salaire.
Cette sanction ne va pas dans le sens du dialogue avec les enseignants qui protestent contre les tests d’évaluation et demandent l’amélioration de leurs salaires et leurs conditions de travail. Pas étonnant que l’éducation nationale s’attache à accentuer une polarisation de sa réforme.
Cette manière forte de répondre aux grévistes donne une mauvaise image au ministre de l’éducation nationale. Les enseignants craignent que cette coupe budgétaire de 15000 à 25000 ouguiyas intègre les primes de l’éloignement et de la craie. Dans ce cas, les observateurs s’attendent à un nouveau bras de fer qui risque de devenir plus long au grand dam des élèves et parents d’élèves.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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