L’arrestation pour la deuxième fois de l’ex-président Ould Aziz à Nouakchott, est un nouvel épisode du feuilleton de la décennie, attendu par les observateurs qui pointent une détention préventive qui met fin au bras de fer avec la justice depuis son accusation pour corruption, enrichissement illicite et blanchiment d’argent.
C’est la suite de son inculpation que l’ancien président a mal dirigé, qui se déroule sous les regards des mauritaniens qui ne sont pas surpris de cette deuxième arrestation à Nouakchott. Finalement c’est son registre de provocateur, de bouffonnerie qui vient d’être sanctionné par la justice qui accentue la pression. C’est son refus de continuer à se présenter à la police qui agace surtout les juges qui entendent le mettre en état de nuire.
L’accusé s’est montré très actif durant cette première période de placement judiciaire où il s’est livré à la presse nationale et internationale pour nier les faits qui lui sont reprochés et critiquer le régime de Ould Ghazouani.
Cette détention préventive intervient au moment où le parti national pour les droits et la construction des générations (RIBAT) auquel il a adhéré, envisage de descendre dans la rue pour dénoncer cette mesure. Les observateurs s’attendent à un regain de tension dans la capitale mauritanienne.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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