Festival Libre Art : Une sixième édition qui explore la Douleur !

« Exploitation de la douleur, exploitation des ruines » tel est le thème retenu pour cette 6eme édition du Festival Libre Art initié par l’artiste peintre Amy Sow.

Laisser cours à son imagination et laisser cours à sa créativité, voici le crédo dans lequel s’inscrit ce festival.

Pour Amy Sow le festival Libre Art, comme son nom l’indique est une perpétuelle invitation à l’expression artistique sous toutes ses formes ! Liberté totale d’expression, liberté totale de création qui ne s’encombrent pas des règles classiques ! Être un festivalier Libre Art c’est se libérer des carcans académiques en sortant des sentiers battus.

Alors quoi de mieux pour explorer et exploiter la Douleur que de se libérer des règles artistiques qui peuvent enfermer la libre expression et d’imagination.

L’ambassadeur de l’Union Européenne en Mauritanie, M. Giakomo Durazzo qui s’est dit honoré d’être le parrain de cette 6eme édition soutient qu’en investissant dans la Culture on investit dans la reconnaissance mutuelle des cultures, dans la tolérance, dans l’épanouissement de la population et la croissance du pays.

Et le diplomate de poursuivre que l’art … au-delà de l’esthétique constitue une forme d’engagement et de mobilisation.

Pour Até Aycha, la commissaire du festival, le thème retenu combine plusieurs disciplines, plusieurs sujets, parlant autant à un artiste qu’à un passant, car pour cette passionnée des arts et des cultures, il y a une forme d’exploitation de la douleur dans le processus de libération, on donne voix à sa peine et on trace un chemin vers l’émancipation de sa douleur.

Enfin, elle fait un appel pour que ce festival soit un rendez-vous de l’expression artistique, une rébellion colorée qui permettra de « panser » le monde.

Comme une réponse à cet appel, le festival s’est ouvert aux rythmes du Medh (genre poétique à forte dimension spirituelle) avec le groupe Teranim et de la danse du bâton.

Cette danse qui est une forme d’extériorisation d’une douleur profondément ancrée dans des corps entravés est une expression artistique qui dompte la douleur et les souffrances.

Sous l’œil bienveillant de M. Ahmed Hamza ancien maire de Nouakchott et d’un public conquis, l’artiste comédien Big Baba a clôturé cette journée d’ouverture avec son sketch qui a fait rire aux larmes l’assistance.

Crédit photo : Lamine Sy

 

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