En multipliant ses dons en équipements médicaux et en première ligne pour le financement du système de surveillance par caméras vidéos de Nouakchott et la construction de deux échangeurs de la capitale, Pékin accroît son ancrage en Mauritanie.
C’est la Chinafrique qui avance à grands pas en Mauritanie qui constitue un des pays modèles dans le domaine de la coopération sino-africaine. C’est l’un des plus anciens amis de la Chine après les indépendances. Comme en témoignent, le port de l’amitié de Nouakchott, le port multifonctionnel de N’diago, la faculté de médecine de Nouakchott et bien d’autres symboles de bonnes relations entre Pékin et Nouakchott.
La chine est surtout présente dans le domaine de la santé. La pandémie a permis à Pékin de renforcer sa politique « soft power » en multipliant ses dons en équipements médicaux et en vaccins anti-covid-19. Pékin devient ainsi le précurseur de la politique sanitaire en Afrique. Et en tant que partenaire attentionné, la Chine se montre très opportuniste dans le cadre du programme quinquennal de Ould Ghazouani pour financer le système de sécurité de Nouakchott par l’installation de caméras vidéos et maintenir son assistance technique pour une enveloppe de 40 millions de dollars sous forme de dons. Et la construction en 2023 de deux échangeurs dans la capitale est confiée à deux sociétés chinoises. Le financement de ce projet est estimé à plus de 320 millions de nouvelles monnaies.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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