Après sa stratégie de dénigrement du pouvoir par des confidences rocambolesques à la presse nationale et internationale, l’ex-président se livre au jeu du chat et de la souris pour son contrôle judiciaire dans la capitale mauritanienne. Depuis le renouvellement de cette décision début mai, Ould Aziz tente désespérément d’échapper à la surveillance des agents de sécurité.
Ce nouvel épisode du feuilleton de la décennie, relayé abusivement par les réseaux sociaux, a fait réagir la direction de l’espionnage mauritanien qui fait une mise au point cette fin de semaine pour éclairer l’opinion publique sur les tentatives fréquentes de l’ex-président à semer des troubles de son contrôle judiciaire. Les agents de sécurité font l’objet de défiance répétée de Ould Aziz, d’agression verbale, de prises de vue et de harcèlement même de personnes proches du domicile de l’accusé.
Les intentions pour déjouer la vigilance de la sécurité avec des changements constants de véhicule ne sont plus à démontrer. C’est clair. L’ancien président est dans la provocation dans le seul but de faire parler de lui et d’entraver l’équipe de surveillance. Cette sortie médiatique de la direction générale de la sûreté vise surtout à démentir les fausses nouvelles diffusées par les réseaux sociaux qui pointent un espionnage malveillant de l’ex-président.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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