Les résultats concrets du programme quinquennal de Ould Ghazouani tardent à venir après plus d’une année de gouvernance. Cette lenteur est due à une administration irresponsable non ponctuelle et réfractaire au changement. C’est ce que laisse entendre le premier ministre mauritanien qui poursuit ses concertations avec les membres du gouvernement et les cadres de l’administration.
Ces mots sur les maux de l’administration mauritanienne relayés par le premier ministre Ould Bilal en dit long sur la méthode du discours pour inciter davantage les ministres à produire des résultats concrets attendus par le président Ould Cheikh Ghazouani. Le grand souci se situe au niveau de l’exécution des directives qui passe par une administration peu ou mal formée ou formée et qui se complait le plus souvent dans la routine et dans l’absentéisme.
Ce manquement de l’administration est une faute appelée à être corrigée le plus rapidement possible pour garantir le succès des actions publiques surtout s’il y a urgence. C’est le retard du programme quinquennal qui est pointé du doigt. Des milliards sont mis sur la table et la volonté politique ne faiblit pas alors que les résultats tardent à venir.
Ould Bilal somme ses ministres et les cadres d’en donner la concrétisation. La racine du mal est structurelle avec une administration qui a du mal à s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et de travailler en équipe en définitive pas proche des citoyens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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