La création d’un nouveau corps appelé « Instituteur Principal » et l’amélioration du fonctionnement des écoles normales d’Instituteurs s’inscrivent dans le premier acte de la réforme de l’éducation nationale pour améliorer les conditions et augmenter le niveau des enseignants du Fondamental et du secondaire.
Ces deux projets qui viennent d’être adoptés par le conseil des ministres de cette semaine s’inscrivent dans le cadre de la réforme de l’éducation nationale pour améliorer un système éducatif à bout de souffle qui freine l’enseignement du Fondamental et du secondaire. L’avènement d’un nouveau corps appelé « Instituteur Principal » issu des diplômés du premier cycle de l’enseignement supérieur plus deux années de formation dans les écoles normales d’instituteurs, est considéré comme une mesure de bon sens pour créer un corps d’élite capable d’apporter une qualité dans l’enseignement et une attractivité de ce secteur dont les besoins résident dans la vocation et non par des enseignants par défaut.
La récente enquête de l’éducation nationale pointait que 2 pour cent seulement des enseignants étaient capables de restituer 80 pour cent du savoir aux écoliers. Un constat amer mais significatif pour un changement structurel.
Cette décision permettra également d’améliorer les conditions des enseignants confrontés depuis des années à des salaires moyens et des difficultés de déplacement et de logement surtout à l’intérieur du pays. C’est toute la formation initiale des instituteurs qui est revue et corrigée. C’est le premier acte de la réforme de l’éducation nationale qui met fin au laxisme qui caractérise un secteur budgétivore sans résultats depuis des décennies.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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