La réhabilitation du principal axe routier de Rosso, la capitale du Trarza et l’axe Akjout-Nouakchott par l’Etablissement des Travaux d’Entretien Routier ( ETER) traduit la volonté du gouvernement à corriger les erreurs de gestion du régime de Ould Aziz dans un domaine aussi important que le patrimoine routier national.
La Mauritanie est le dernier de la classe dans la sous-région en matière de routes bitumées. Un retard que le gouvernement de Ould Bilal tente de combler en créant en novembre 2020 un établissement des travaux d’entretien routier pour gérer le reste des contrats-programmes légués par le régime de Ould Aziz et qui étaient confiés à la société d’Assainissement des travaux de transport et de Maintenance ( ATTM) dont les principaux responsables sont mis en cause par le rapport de l’enquête parlementaire.
C’est une véritable course contre la montre pour ce nouvel établissement public, industriel et commercial qui ne dispose que d’une année pour satisfaire les usagers qui empruntent l’axe Akjoujt –Nouakchott en mauvais état à cause du passage fréquent des camions qui transportent de tonnes de rochers pour la construction des infrastructures du projet gazier entre la Mauritanie et le Sénégal.
C’est une réfection qui s’impose tout comme l’axe routier principal de Rosso la capitale du Trarza reliant une partie de l’axe Rosso-Nouakchott dont la réhabilitation s’inscrit dans le cadre du contrat programme d’entretien de la voirie urbaine. L’axe Boutilimit-Aleg est également en cours de travaux.
Au-delà des travaux de réfection l’ambition du gouvernement est de créer d’ici 2024 trois nouveaux ponts à Nouakchott et une autoroute de 70 km tout autour et d’autres routes à l’intérieur du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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