Le président de l’UFP est sorti de sa réserve en réagissant sur les réseaux sociaux suite aux derniers résultats des 30 inspecteurs de police tous issus de la même communauté pour charger le régime de Ould Ghazouani. Une discrimination ethnique flagrante qui s’ajoute après celle des officiers et des juges en l’espace de quelque mois.
Une dérive discriminatoire très grave qui n’échappe pas au président de l’UFP,l’ un des principaux partis de l’opposition. Pour Ould Maouloud c’est un nouveau coup porté contre l’unité nationale et la cohésion sociale et qui interpelle le président Ould Cheikh Ghazouani dont l’élection constitue un espoir de rupture avec toutes les dérives autoritaires. Dès lors l’une des figures emblématiques de l’opposition s’interroge sur les sentiments de révolte ou d’exclusion des deux composantes nationales marginalisées depuis plus de 60 ans.
A y regarder de près, le président de l’UFP situe les responsabilités ailleurs. Dans l’hypothèse de la présence d’un nombre insignifiant de négro-africains et de haratines aux différents concours il s’agirait d’un obstacle discriminant notoire dans leur conception et élaboration. Et le deuxième problème résiderait dans la correction des épreuves ou de la production des résultats. Dans les deux cas le leader de l’UFP s’indigne devants les faits qui sont gravissimes au point qu’il est urgent d’ouvrir des enquêtes pour connaître la vérité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
