
Ces lions grimpeurs à crinière noire sont familiers des touristes et des riverains dans le parc national Queen Elizabeth, dans le sud-ouest du pays. Le 19 mars 2021, six d’entre eux ont été retrouvés morts. Les autorités tentent de lever le voile sur les causes du drame.
Ils avaient “la tête et les pattes coupées, et leurs corps [étaient] entourés de vautours morts”, relate BBC Africa. Le samedi 19 mars, les lions du parc national Queen Elizabeth, en Ouganda, ont fait tristement l’actualité. “Six lions ont été retrouvés morts dans le secteur d’Ishasha”, rapporte le journal ougandais Daily Monitor.
Les circonstances qui entourent la mort des fauves ne sont pas élucidées. Pour l’heure, selon tous les indices récoltés, à commencer par leur démembrement, c’est la piste du trafic d’animaux sauvages qui est envisagée. En attendant le résultat de l’enquête lancée sur le terrain, le responsable de la communication de l’Uganda Wildlife Authority (UWA) a témoigné de la très grande émotion et de la tristesse des employés de la réserve, eux qui s’emploient à protéger ces animaux sauvages.
Vitrine du pays
Il faut dire que les lions sont les figures emblématiques de la réserve naturelle. Connus pour leur attitude singulière, ils grimpent et se suspendent aux arbres. Ils dynamisent aussi le tourisme, “l’une des principales sources de devises du pays”, qui compte pour “près de 10 % du produit intérieur brut”, rapporte le journal ougandais. Et c’est en grande partie grâce à ses retombées économiques que la préservation des animaux sauvages est menée à bien.
En 2018, onze lions avaient déjà été retrouvés morts dans des circonstances similaires. Leur disparition avait été attribuée à un empoisonnement. Ce dernier drame est un nouveau coup de massue porté au parc, dont les populations animales se sont péniblement reconstituées après des années de braconnage durant la présidence d’Idi Amin Dada, entre 1971 et 1979.
Source : Courrier international
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