Le nouvel octroi de l’agence française de coopération à la Mauritanie pour une aide financière de de 5 millions d’euros soit plus de 2 milliards d’anciennes ouguiya pour renforcer le secteur social est un ballon d’oxygène pour le programme « Taazour » contre l’exclusion et la pauvreté mis en place par le président Ould Ghazouani pour lutter contre les effets de la covid-19.
Cette nouvelle aide française vient s’ajouter aux 5 millions d’euros versés en janvier dernier pour appuyer la deuxième phase de transferts financiers en faveur des 200 000 familles bénéficiaires du programme TAAZOUR. Au total 10 millions d’euros soit plus de 5 milliards d’anciennes ouguiyas pour aider le gouvernement mauritanien contre les chocs de la covid-19 et pour faire face aussi aux réfugiés maliens sur le sol mauritanien.
Ce coup de pouce financier est une bouffée d’oxygène pour les finances publiques mauritaniennes et pour le fonds de solidarité sociale appelé à élargir sa cible aux familles pauvres dans les quartiers périphériques de la capitale et dans le milieu rural sans oublier toutes les victimes de la pandémie dont la deuxième vague a fait de nombreuses victimes.
Cependant les observateurs pointent l’opacité de toute cette aide internationale estimée à des millions de dollars de la banque mondiale par l’intermédiaire de l’IDA (Association internationale de développement) et la banque africaine pour renforcer le système mauritanien des filets sociaux pour les ménages pauvres et vulnérables. La réduction de la fracture sociale est un problème structurel bien que le président Ould Ghazouani compte sur ce dispositif contre l’exclusion et la pauvreté pour marquer son quinquennat.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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