Les instances dirigeantes du parti islamique viennent de donner le feu vert pour la participation prochainement à la concertation politique initiée par la coordination des parlementaires de la majorité et de l’opposition. Tawassoul entend garder ainsi la main sur les futurs pourparlers avec le pouvoir.
Nul doute que le parti islamique veut toujours s’imposer sur la scène nationale et prétendre toujours se défendre dans l’arène politique pour garder toutes ses chances de conserver encore longtemps sa première place dans l’opposition. Ce feu vert des instances dirigeantes est un signal fort à la coordination parlementaire que le parti avait quittée avec l’AJD-MR pour protester contre la gestion de la covid-19.
En réalité Tawassoul a tout intérêt à rejoindre le troupeau de peur d’être taxé encore une fois de brebis galeuse malgré le fait qu’il n’a pas participé à l’élaboration de la feuille de route pour la concertation politique en avril prochain.
En se remettant ainsi en ordre de bataille le deuxième parti du pays entend peser sur la balance. Son document sur le dialogue inclusif censé être lu par la majorité des chefs de l’opposition est un bon point non négligeable politiquement surtout pour l’avenir en ce qui concerne le pacte républicain auquel aspire l’opposition. Toutes les occasions sont bonnes pour tirer le parti vers le haut.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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