Niger : le domicile du correspondant de RFI vandalisé et en partie incendié

(Agence Ecofin) – Dans certains pays africains, en plus d’être le théâtre de violences, les élections commencent à devenir des périodes compliquées pour les journalistes. Les correspondants de médias étrangers, en particulier, sont ciblés pour signifier un désaccord avec les publications de leurs employeurs.

 

Au Niger, le domicile de Moussa Kaka (photo), le correspondant local de RFI, a été vandalisé et en partie incendié le jeudi 26 décembre. « Ils ont tout cassé, ils ont mis le feu », a-t-il confié à l’AFP. Les faits sont survenus dans le cadre des troubles consécutifs à la contestation des résultats des élections présidentielles par l’opposition.

Pour la direction de RFI, son correspondant en sa qualité de journaliste. « RFI constate que cette attaque survient quatre jours après le second tour de l’élection présidentielle et que Moussa Kaka a été visé en tant que journaliste. Il s’agit d’une très grave atteinte à la liberté de la presse. RFI apporte tout son soutien à son correspondant, condamne cet acte liberticide et continuera de défendre la liberté d’informer », peut-on lire dans le communiqué du média.

Ce type d’attaque contre les journalistes est de plus en plus fréquent dans le monde. En Afrique, les correspondants des médias étrangers sont souvent ciblés pour signifier une désapprobation de leur couverture d’un pays ou pour protester contre des publications. Ce type de comportement qui met en danger la profession est à combattre avec la dernière rigueur.

Servan Ahougnon

Source : Agence Ecofin

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