Le commandant Massoud aura bientôt une plaque commémorative à Paris

Vingt ans après son assassinat, le commandant Massoud aura bientôt droit à une plaque commémorative à Paris, une décision saluée par le fils du chef de guerre afghan anti-soviétique et anti-taliban qui avait tissé des liens étroits avec la France.

 

Réuni depuis mardi, « le Conseil de Paris a voté à l’unanimité la pose d’une plaque » en hommage au commandant Massoud, s’est réjoui le maire adjoint chargé des relations internationales Arnaud Ngatcha, à l’origine de l’initiative. Elle sera installée « en mars » dans le cossu 8e arrondissement.

« Paris est la première ville au monde à honorer ce combattant pour la paix qui lutta pour la liberté de l’Afghanistan et contre l’obscurantisme », a-t-il ajouté sur Twitter.

Dans un message publié dans la nuit de mardi à mercredi sur Twitter, le fils de l?icône afghane Ahmad Massoud a exprimé sa « gratitude » et « l’honneur pour le peuple afghan et en particulier pour (sa) famille de voir notre héros national » ainsi célébré « vingt ans après son martyr ».

« Mon père luttait pour toute l’humanité et il voulait la justice et la liberté pour tous, quelles que soient leur race et leur religion », a-t-il souligné, ajoutant qu’il n’oublierait « jamais les contributions et l’assistance » de la France.

Selon Arnaud Ngatcha, Ahmad Massoud a fait savoir qu’il serait présent à Paris lors de l’inauguration en mars.

Massoud, un commandant charismatique d?ethnie tadjike, a mené la résistance contre l’occupant soviétique dans les années 1980, puis contre les talibans à l’époque où ceux-ci dirigeaient l?Afghanistan, de 1996 à 2001.

Il a été tué deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, revendiquées par Al-Qaïda, qui ont amené Washington à lancer une vaste opération militaire en Afghanistan, chassant les talibans du pouvoir.

La France avait tissé des liens étroits avec Ahmad Shah Massoud, surnommé « le lion du Panchir », qui incarnait aux yeux de l’Occident un islam modéré. Il avait été notamment reçu en avril 2001 à Paris puis au Parlement européen de Strasbourg.

 

Paris (AFP)

 

 

 

Source : Courrier international

 

 

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