C’est l’ancien président de l’UPR qui aurait la lourde responsabilité de présider la haute cour de justice en attendant la nomination des huit autres membres dont 3 qui seront issus de l’opposition parlementaire.
La balle est maintenant dans le camp du parquet général à Nouakchott. Le scénario décisif de ce long feuilleton politico-judiciaire suivi par les mauritaniens et les observateurs sera écrit par le procureur de la république mis devant ses responsabilités sur la base des procès-verbaux de la police des crimes économiques et financiers.
Les décisions de ce haut personnage du pouvoir judiciaire sont attendues par toute la classe politique toutes tendances confondues conformément aux lois et aux institutions. In fine la nomination du nouveau président de la haute cour de justice qui échoit à l’ancien président de l’UPR est un pas vers la normalisation de la principale institution chargée de juger éventuellement les accusations de haute trahison de l’ex-président et ses anciens premiers ministres et anciens ministres et ministres en activité en attendant la nomination des 8 autres membres dont 3 seront issus de l’opposition parlementaire dont la contribution dans l’enquête parlementaire n’est plus à démontrer.
Cependant les observateurs émettent des réserves quant à la nomination d’un ancien président de la commission d’enquête parlementaire sous le régime de Ould Aziz laissant planer ainsi des doutes sur une telle légitimité dans une affaire qui concerne la décennie de son ancien chef.
Le sort de Ould Aziz et de son clan familial ainsi que toutes les autres personnes citées dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire, est entre les mains du procureur maintenant devant l’histoire et tous les mauritaniens qui aspirent à la justice.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
