L’écroulement d’une mine d’or cette semaine dans la zone de Taziast dans l’Inchiri et qui a fait un mort et plusieurs blessés officiellement, relance le problème de sécurité et de conditions de travail dans la prospection des orpailleurs.
C’est l’orpaillage artisanal qui est pointé du doigt. Une activité très lucrative en développement et en concurrence depuis des années avec l’orpaillage illégal.
Les accidents répétitifs dans la prospection de ce métal précieux comme l’écroulement cette semaine d’une mine d’or dans l’Inchiri est révélateur d’un secteur mal encadré par le gouvernement qui tente depuis ces dernières années à l’organiser. La création en 2017 du centre de Chami ville nouvelle au Nord du pays à proximité des gisements de la cité minière de Zouérate s’inscrit dans cette démarche.
L’enjeu c’est que la mine d’or de Tasiast exploitée par le géant canadien Kinross Gold attire des orpailleurs venus de toute la Mauritanie et des pays voisins.
L’accident de cette semaine qui a fait un mort et des blessés officiellement,relance la sécurité et les conditions de travail des orpailleurs qui font l’objet d’une attention particulière de la députée Khadiata Diallo qui interpelle le gouvernement à encadrer l’activité d’orpaillage par des lois pour mieux pour assainir ce secteur qui touche les mineurs indépendants avec la société Maaden Mauritanie dont la production atteint le tiers de celle des grandes sociétés opérant dans ces zones aurifères.
L’impact de l’utilisation massive du mercure et cyanure sur la santé des populations est aussi un casse-tête pour le gouvernement qui devra en outre veiller à ce que la ruée vers l’or ne détruise pas le patrimoine national à cause du trafic des objets archéologiques.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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