Selon le magazine américain Bloomberg, le Covid-19 a “remis les compteurs à zéro” pour beaucoup de gens, notamment les expatriés. Loin de leurs familles, leur mode de vie, souvent dispendieux, avait souvent moins de sens.
L’année 2020 a remis en question, à un niveau personnel, le mode de vie des expatriés à long terme, qui était rendu possible par des déplacements incessants en avion. Avec les nouveaux risques sanitaires liés au coronavirus, les restrictions et les quarantaines, vivre à l’étranger n’est plus si facile. De nombreux nomades numériques prennent le chemin du retour dans leur pays – ou en tout cas, y pensent, et troquent leur train de vie souvent glamour pour retourner à des choses plus simples.”
En Asie notamment, et plus particulièrement à Hong Kong, où le magazine a interrogé plusieurs familles, les appartements sont souvent petits et ce qui faisait l’attrait de la vie sur place avec des hauts salaires s’est envolé.
Selon Bloomberg, il faut absolument “repenser la psychologie de l’ambition”. Pour de nombreux expatriés, habituellement perçus comme ambitieux car prêts à de grands sacrifices familiaux pour leur carrière par exemple, l’année 2020 a été l’occasion de réévaluer leurs priorités. “Ce qui auparavant semblait être une aventure paraît désormais aliénant. Les bénéfices d’une vie plus ordinaire semblent plus grands que jamais : pouvoir rendre visite fréquemment à ses grands-parents, être avec sa famille à Noël, etc.”
Ces changements de priorités personnelles iront aussi de pair avec une raréfaction des postes d’expatriés, notamment à Hong Kong, à Singapour et en Malaisie, où les gouvernements incitent les entreprises à privilégier les recrutements locaux.
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