Alors que les mauritaniens attendent les conclusions des enquêtes de la police des crimes économiques et financiers sur la gestion de Ould Aziz le président mauritanien n’a pas hésité de recevoir l’une des plus grandes figures de la famille Ould Ghadde au lendemain de sa garde à vue dans la capitale mauritanienne.
Ce geste de Ould Ghazouani est considéré par les observateurs comme un blanchiment à des hommes d’affaire soupçonnés de corruption dans la gestion du consortium ATTM filiale de la SNIM et la société MTC de la famille Ould Ghadde lequel avait raflé presque beaucoup de marchés publics dont le montant global pour les infrastructures routières dépassait 1 milliard de dollar sous le régime de Ould Aziz.
En renouant avec les contrats routiers le 3 décembre dernier le consortium repart sur de nouvelles bases de blanchiment au plus haut sommet de l’Etat. Une volonté du chef de l’Etat mauritanien considérée comme une violation de la séparation des pouvoirs.
Au moment où les mauritaniens attendent avec impatience les conclusions de la justice sur le dossier Ould Aziz cette faveur aux hommes d’affaire Ould Ghadde est mal vue par l’opinion publique comme étant le signe d’un retour aux forces extraconstitutionnelles qui agissent dans la proximité immédiate de la présidence.
Les observateurs s’interrogent sur les lenteurs du procès-verbal de la police des crimes économiques et financiers qui laissent penser à une justice sous pression du premier magistrat du pays et des tribus.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 07 décembre 2020)
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