
Le président des FPC revient à la charge pour dénoncer une école à deux vitesses et inviter ses compatriotes à se réveiller pour s’opposer à la négation de la culture d’une partie de la composante nationale par le pouvoir.
A la base de la sonnette d’alarme de l’opposant mauritanien l’insoutenable réforme qui introduirait le français en deuxième année du Fondamental. Samba Thiam y décèle les mêmes motivations obscures et partisanes qui avaient conduit la réforme de 99 dont les effets désastreux se poursuivent encore selon ses propres termes. Le président des FPC revient à la charge pour qualifier de réduction les langues nationales au rang de langues folkloriques avec son introduction à l’assemblée nationale ou pour des magistrats ou une poignée de mauresques volontaires.
L’enseignant mauritanien va beaucoup plus loin en déclinant une école à deux vitesses où le pouvoir cherche à renforcer l’enracinement d’une composante nationale et l’abêtissement des autres par l’imposition de deux langues étrangères à leurs enfants. En réalité il s’agit de la négation culturelle d’une grande partie de la population.
Pour cette deuxième sortie médiatique le leader négro-africain s’attaque à une vision monocolore de la réforme scolaire en perspective loin de refléter ainsi une école républicaine encore moins la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale. L’absence d’une politique claire d’enseignement des langues nationales est inquiétante pour l’avenir du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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