Un éminent professeur envoyé en prison : Le plafond des libertés a-t-il reculé en Mauritanie ?

Suite à  une plainte déposée par le ministre de l’Enseignement supérieur,  un tribunal mauritanien a condamné à un an de prison, un professeur d’université et traducteur international, qui a remporté, il y a deux ans le prix Chinguetti de littérature.

Le professeur Ahmed El Moustafa, diplômé d’une des plus prestigieuses universités françaises et ancien collaborateur de l’université de Nouakchott s’est soudainement retrouvé à l’intérieur de la prison centrale de Nouakchott, après une série d’articles traitant des déséquilibres au sein de l’enseignement supérieur mauritanien et de son effondrement.

La décision a coïncidé avec l’emprisonnement de l’éminent journaliste El Hassan Ould Lebat, suite à une plainte déposée par une banque appartenant à l’homme  d’affaires le plus en vue au cours de la période récente, Zine El Abidine Ould Cheikh Ahmed.

Plusieurs sites d’information attendent également ce que la justice décidera à leur sujet, après qu’ils aient  publié des  articles de presse critiquant l’inspection en Mauritanie et le rôle des inspecteurs de l’Etat.

Les récentes décisions judiciaires reflètent la réalité de la liberté de presse en Mauritanie, ces derniers mois le pouvoir exécutif étant préoccupé par  la lutte en cours entre ses membres et l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz

Source : http://zahraa.mr/node/25099

Traduit par adrar info

Source : Adrar-info.net (Le 10 octobre 2020)

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