Les premiers cas de la fièvre de la vallée du Rift ont été enregistrés dans le Tagant, au centre de la Mauritanie. Mais aussi dans le Brakna, au sud, et dans les deux Hods, près de la frontière avec le Mali. Au total, 24 cas ont été signalés mais la moitié a entrainé la mort chez l’homme. Le virus de cette fièvre peut entrainer des pathologies graves et est également mortel pour l’animal.
« Cette maladie est transmise généralement par des genres d’animaux domestiques comme des caprins, des ovins, des bovins et les dromadaires. Il y a aussi le mode de transmission par consommation du lait cru, ou de la viande mal cuite des animaux malades », explique le docteur Mohamed Mahmoud Ould Ely Mahmoud, directeur de l’information stratégique et de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé.
Sensibilisation et vaccination
Pour éviter que la situation ne s’aggrave, le gouvernement a lancé une campagne de sensibilisation des populations, notamment en milieu rural. « Pour éviter la maladie, il faut s’éloigner des animaux malades, pour la consommation de lait, il suffit de chauffer le lait, et pour la viande il faut bien la faire cuire », énumère-t-il.
Un élément qui rassure les éleveurs dont Hacene Taleb, le président groupement national des associations agropastorales du pays : « Il n’y a pas de démarche substantielle sans qu’il y ait la viande ou le lait ».
De son côté, le ministre mauritanien du Développement rural a supervisé lundi le démarrage d’une campagne de vaccination du cheptel dans les régions les plus touchées par le virus de la fièvre du Rift.
Salem Mejbour Salem
De notre correspondant à Nouakchott
Source : RFI
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