Boghé : La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) rencontre des jeunes de la société civile et des bloggeurs

C’est une première depuis la création de cette prestigieuse institution. Effectuer une tournée dans les régions, former des jeunes dans le domaine des droits humains et rencontrer en plus la société civile locale à la fois pour se faire connaitre auprès du monde rural et recueillir les doléances des populations.

 

Le président de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Me Ahmed Salem O Bouhobeyni (avocat d’une forte personnalité) accompagné de ses proches collaborateurs a effectué une visite le 6 octobre dans la ville de Boghé. Nous n’avons rien pour  plier le gouvernement mais nous faisons recours à notre tact pour amener l’état à respecter les droits humains déclare O Bouhoubeyni répondant à une question posée par un  intervenant dans la salle de l’hôtel de ville. Il a fait savoir que cette première sortie à l’intérieur du pays constitue un début qui va se poursuivre.

Ensuite, Hassene O MBareck, conseiller auprès du CNDH anime une longue conférence axée sur la convention universelle des droits de l’homme adoptée par les états en 1948 après la 2ème guerre mondiale. Il détaille article par article le contenu de la déclaration en s’exprimant en arabe et en français. Interventions ponctuées de temps à autre, par celles du secrétaire général, Mohamed O Brahim et Mohamed O Ebyaye, cadre au CNDH. Peu avant 13 heures, il entame une autre conférence axée celle-ci sur la composition et le fonctionnement de la CNDH. Les différents intervenants ont apprécié  la descente de la CNDH à la base pour se faire connaitre auprès des populations. Ils n’ont pas manqué de poser de nombreux problèmes liés à l’obtention des papiers d’état civil, à la discrimination dans les  concours etc…..

Mariata Abdallahi DIA, présidente de l’ONG FABOUYA et directrice du Lycée de Touldé a été désignée par acclamation point focal de la CNDH à Boghé sur proposition du maire, Adama Moussa. Le dynamisme de cette dame, sa maîtrise parfaite des langues (Pular, Hassaniya et le français) et sa longue expérience dans la gestion du mouvement associatif local ont convaincu l’assistance présente.  Elle devra désormais centraliser toutes les plaintes exprimées par les citoyens avant de les envoyer à la CNDH à Nouakchott.

Daouda AK Diop    

Source : Initiatives News

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