France : les étrangers polygames premières victimes collatérales de la loi contre les « séparatismes religieux »

Au lendemain de la déclaration du président français sur loi sur le séparatisme, l’annonce gouvernementale ce début de semaine que les étrangers polygames vivant en France pourraient être expulsés suscite colère et indignation des observateurs.

C’est un véritable pavé dans la marre du gouvernement français qui annonce prochainement l’expulsion des étrangers polygames. Des intentions claires pour mettre fin à la polygamie de fait qui relance le débat sur la laïcité française. Et que soulève la loi contre les « séparatismes religieux » commentée par le président français cette fin de semaine. Une série de dispositions contre l’islam radical mais en réalité contre les musulmans de France. L’interdiction de la polygamie comme celle des certificats de virginité vont dans ce sens.

Une volonté politique qui a du mal à éradiquer l’extrémisme religieux qui gangrène non seulement la société française mais toutes les sociétés musulmanes. S’attaquer aux étrangers polygames relève de cet amalgame musulmans et terroristes islamistes. La délivrance d’un titre de séjour aux polygames est déjà interdite. Et la loi ne peut être rétroactive pour les polygames d’avant la loi.

Cette décision s’était révélée négative avec les décohabitations qui s’en étaient suivies amenant ainsi les polygames à se séparer des coépouses et se marier aux pays d’origine. Deux poids deux mesures de la laïcité française qui font de la nouvelle copie de la loi sur le séparatisme une guerre idéologique contre l’islam et les musulmans et un mépris à la femme voilée. La crise de l’islam déclarée par le président français est un prétexte politique pour s’attaquer aux musulmans des banlieues délaissées depuis longtemps par les pouvoirs publics au nom de l’islam radical.

Une ghettoisation résultat d’une mauvaise politique d’intégration des étrangers depuis plus de 6 décennies. Les observateurs interpellent les dirigeants africains à réagir sur cette nouvelle politique d’immigration de Paris.