Pandémie – Un million de morts : comment en est-on arrivé là ?

Dans son édition du 19 septembre, le New Scientist retrace la chronologie des événements qui ont conduit le monde à dénombrer aujourd’hui près de 1 million de morts d’une maladie nouvelle.

À la mi-septembre, neuf mois après la découverte d’un nouveau coronavirus humain circulant dans le centre de la Chine, le nombre officiel de morts dus à la maladie qu’il provoque frôle le million à l’échelle de la planète. Nul doute que ce seuil symbolique sera atteint prochainement. Il aurait peut-être même déjà été dépassé si l’on regarde de près la mortalité excessive que connaissent certains pays par rapport aux années précédentes. Une chose est sûre cependant : il faudra des années avant que le bilan réel de la pandémie de Covid-19, toujours en cours, soit établi.

“Comment en est-on arrivé là ?” interroge le New Scientist en couverture de son édition datée du 19 septembre. L’hebdomadaire britannique retrace la chronologie des événements depuis ce début d’année où une épidémie d’une pneumonie d’origine inconnue, mais qui semblait avoir un lien avec un marché aux animaux, sévissait à Wuhan. Le 9 janvier, on apprenait qu’un virus appartenant à la famille des coronavirus en était à l’origine. Quelques semaines plus tard, des cas apparaissaient ailleurs en Asie, puis sur d’autres continents. Le 11 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait qu’il s’agissait d’une pandémie.

Une hausse du nombre de morts qui s’est accélérée

“Au début, la hausse des décès dus au Covid-19 était progressive”, rappelle le New Scientist, qui présente un graphe montrant l’évolution du nombre de morts officiel. Puis les choses se sont accélérées jusqu’à la situation actuelle. De nombreux pays ont confiné leur population pour tenter de limiter ces décès et d’éviter de saturer les hôpitaux. En parallèle, les laboratoires du monde entier se sont lancés dans une course effrénée pour en savoir plus sur le comportement du virus et sur ses effets variés sur le corps humain, mais aussi pour tenter de trouver des remèdes et des vaccins.

Aujourd’hui, conclut le magazine, “il y a quelques bonnes nouvelles. En raison de la façon dont le monde s’est adapté à la pandémie, des masques de protection faciale à la distanciation sociale, en passant par la détection précoce de l’infection, mais aussi grâce à de meilleurs traitements, une répétition de la forte augmentation de décès enregistrée au début de cette année est considérée comme improbable”. Jennifer Dowd, chercheuse à l’université d’Oxford, confirme :

À mon avis, le nombre de morts ne va pas de nouveau augmenter brutalement comme ce fut le cas au début de l’épidémie, parce que nous en savons plus sur le virus.”

New Scientist – Londres

Source : Courrier international

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