La commission d’enquête parlementaire entame à partir de la semaine prochaine sa dernière ligne droite avec la plénière du 27 juillet prochain qui devra aboutir en principe à la constitution de la haute cour de justice avant la fin de la session parlementaire le 31 juillet.
Quatre jours pour tout changer pour la commission d’enquête parlementaire qui court désormais après deux lièvres. La constitution de la haute cour de justice et la plainte de l’ancien ambassadeur mauritanien en Italie cité dans l’affaire d’une île mauritanienne qui aurait été cédée par l’ancien président Ould Aziz à l’Emir du Qatar en 2012. Après cette révélation l’ancien chef d’Etat peut-il échapper à la haute cour de justice ?
La question affleure tant les observateurs que les mauritaniens qui suivent depuis des mois un feuilleton sur la dernière décennie de mal gouvernance qui éclipse la crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19. Cette série d’auditions de personnalités de l’ancien régime et du nouveau régime tire vers la fin avec de derniers épisodes époustouflants. Le dernier en date propulse devant la scène la démission de l’ambassadeur mauritanien en Italie remplacé par une ancienne ministre.
Une semaine mouvementée qui intervient après le retour à Nouakchott de Ould Aziz qui s’apprêterait à donner une deuxième conférence de presse depuis son retour de l’étranger. La commission d’enquête parlementaire est devant ses responsabilités historiques. Son rapport final et une haute cour de justice opérationnelle sont attendus par les mauritaniens qui aspirent à la justice.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 16 juillet 2020)
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