Covid-19 – À Dubaï, des expatriés protestent contre les frais de scolarité

Touchés par des réductions de salaire imposées par la crise sanitaire, les expatriés installés à Dubaï ne peuvent plus faire face aux frais de scolarité de leurs enfants.

La communauté expatriée de Dubaï, À Dubaï, où vivent environ 15 000 Français, proteste contre les frais de scolarité des enfants, qui restent élevés malgré la crise sanitaire, rapporte le Financial Times.

Dans une ville où les écoles publiques restent principalement réservées à la population locale, les expatriés mettent en général leurs enfants dans des écoles privées. Avec un coût moyen de 9 000 euros l’année, la scolarité représente une part importante du budget des familles expatriées. En pleine pandémie, alors que les enfants font l’école à la maison et que les parents jouent les professeurs en même temps qu’ils travaillent, ces derniers demandent une réduction des frais de scolarité.

Une contestation inédite

 

Ils sont 13 900 expatriés à avoir signé une pétition adressée à Gems Education, la plus importante entreprise opératrice d’écoles privées dans le monde, pour exiger une ristourne de 30 % pour ce trimestre. La plupart des parents doivent en effet faire face à des réductions de salaire. Emirates Airlines et Emaar, les deux plus gros employeurs de la ville, ont congédié beaucoup d’employés et divisé par deux le salaire des autres. Mais, les loyers, très élevés, et les frais de scolarité sont restés les mêmes.

À Dubaï, des mesures très restrictives ont été prises contre le Covid-19. L’aéroport – le plus fréquenté du monde – a été fermé et un couvre-feu instauré. Les résidents doivent demander un permis de sortie chaque fois qu’ils veulent aller acheter à manger. Dans ce contexte, la pétition lancée par les parents d’élèves constitue une initiative très inhabituelle à Dubaï.

Gems Education a répondu qu’une réduction des frais était possible pour les parents en capacité de prouver que leurs conditions de vie ont été affectées par la crise. Mais la plupart des parents ont refusé cette proposition, rétorquant que les écoles n’offrent même pas un service complet en cette période de crise.

À l’heure actuelle, une école privée sur huit a réduit les frais de scolarité du trimestre en cours, les baisses allant de 10 à 25 %.

Source : Courrier international

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page