L’appel ce début de semaine d’une propriétaire d’un restaurant à Nouakchott aux autorités politiques pour une aide témoigne des implications économiques et sociales de la fermeture des cafés et restaurants pour limiter la propagation du covid-19.
Nul doute que les observateurs s’attendaient à la chute de l’activité économique résultant de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes. Et avec la fermeture des cafés et restaurants jusqu’à nouvel ordre c’est les petits propriétaires qui sont plus touchés comme en témoigne cette propriétaire d’un restaurant dans la capitale qui n’arrive plus à nourrir sa famille et les orphelins dont elle a la charge.
Les ménages les plus fragiles sont ainsi frappés par la crise sanitaire provoquée par le covid-19. C’est le gouvernement qui est interpellé pour leur venir en aide ainsi que le secteur de l’informel qui nourrit les personnes les plus précaires.
La Mauritanie à l’instar du monde entier est entrée depuis plus d’une semaine dans une guerre dont on ignore encore la longueur et l’issue. Dans une économie confinée qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 24 mars 2020)
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