Mauritanie : les oulémas du G5 Sahel devant leur responsabilité historique à Nouakchott

Ouverture à Nouakchott ce début de semaine du premier colloque du G5 Sahel sur le thème : appels aux dialogues et à la réconciliation nationale. Une concertation très attendue par le gouvernement mauritanien et le forum de renforcement de la paix dans les sociétés musulmanes organisateurs de ce rendez-vous.

 

C’est le premier colloque du genre du groupe du G5 Sahel qui intervient après le congrès de Nouakchott des Oulémas en janvier dernier et l’ouverture d’un dialogue avec les Jihadistes par les autorités de Bamako. Une concertation entre les dignitaires religieux qui revêt une importance capitale pour la Mauritanie devenue leader incontesté du G5 Sahel et dont la capitale des rendez-vous incontournables pour chercher des solutions contre le terrorisme islamiste.

Dans ce domaine les oulémas mauritaniens font figure de bonne image et de précurseurs dans la tolérance et la modération dans la recherche de la paix au Sahel comme en témoignent les résultats de leur premier congrès toujours dans la capitale mauritanienne et dont la feuille de route est un espoir de paix au-delà même de cette bande sahélo-saharienne.

Pour le forum de renforcement de la paix dans les sociétés musulmanes co-organisatrice de ce colloque c’est une opportunité pour appeler les musulmans du G5 Sahel au dialogue et à la réconciliation nationale. Un message fort à tous les dirigeants des 5 pays sahéliens appelés à faire preuve de sagesse et de courage politique dans un contexte de l’épidémie du coronavirus qui risque de devenir une pandémie. Sur ce sujet la perception de l’islam est d’un grand apport pour l’humanité. Une vision qui recommande la lutte contre tout ce qui porte préjudice à la personne comme les animaux sauvages clarifie le président du forum.

Les solutions ne manquent pas du côté des savants musulmans africains. Les principales difficultés résident dans la politique des chefs d’Etats concernés dont certains patinent encore en matière des droits de l’homme et de reconnaissance des minorités.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

(Reçu à Kassataya 11 mars 2020)

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