Rien de neuf hier soir : Aziz toujours aussi incapable en arabe et complexé en français

Dès que la conférence « de presse » a été autorisée par le pouvoir, on a compris qu’Aziz ne dirait rien de grave tant qu’il est sur le sol mauritanien. C’est bien ce qui s’est passé.

Ironie du sort, le voilà en mode opposant, invoquant le droit et la constitution comme s’il n’était pas le Aziz que l’on sait : putschiste décomplexé, multirécidiviste qui est allé jusqu’à envoyer les forces de sécurité mettre dehors un procureur général récalcitrant car sûr de son bon droit, qu’il a limogé de façon arbitraire.

Voilà donc Aziz comme Taya fraîchement déposé, la surprise en moins, la fortune en plus sans parler de l’assurance d’avoir un Ghazouani tolérant qui lui permet de faire encore le beau alors qu’un autre lui aurait fait subir ce qu’il a fait subir à tous ceux qui se sont mis en travers de son ambition politique et économique.

Cet Aziz d’aujourd’hui qui parle de droit au nom de l’UPR, en attaquant les députés et les élus qui se sont manifestés pour soutenir le président élu, oublie que ce sont ces députés qui lui ont permis de faire ce qu’il voulait de la constitution et du pays. Ce sont eux qui lui ont permis de signer la convention chinoise de pêche qui est un crime économique de la pire espèce pour ne citer que celui-là.

Voilà donc Aziz en mode sénateur se plaignant du non-respect de la constitution et des textes du parti comme si lui président n’avait pas passé son temps à aller aux meeting de l’UPR alors qu’en tant que président de tous les mauritaniens, il était censé être au-dessus des partis.

Cet Aziz qu’on a vu hier décocher des flèches diplomatiques à Ghazouani, car il est sur le sol mauritanien, ne baissera jamais les armes pour nuire au mandat de l’élu ; c’est une certitude mais il le fera de façon déguisée comme toujours jusqu’à planter le coup fatal dans le dos comme d’habitude.

Cet Aziz qu’on a vu n’a rien perdu de son sympathique rire fondé sur son mépris de ceux qui l’écoutent car il s’autorise à raconter n’importe quoi. Le plus lamentable fut sa sortie à propos du français, lui l’incapable en arabe sachant surtout bredouiller du hassanya.

Aux premiers mots d’un journaliste en français, il a répondu en hassanya « laissez-nous tranquilles avec le français » comme on dit « basta ! ». Pourtant quelques minutes plus tard le voilà bloqué, obligé par deux fois de demander la traduction en hassanya de sa pensée car Aziz pense en français. Son ministre à la barbichette défraîchie a dû lui apprendre comment on dit, entre autres, « cour suprême ». Aziz devrait avoir honte de s’attaquer à la langue à laquelle il doit sa carrière sans parler des médecins français auxquels il doit la vie mais Aziz est ainsi, il doit sa carrière et sa fortune à tout sauf à la loyauté et à la reconnaissance, bien au contraire.

On pensait qu’on verrait un jour le prix de ce glaçant profil psychologique mais il faut croire que la note n’est pas pour ici-bas mais Dieu sait mieux. Le voilà donc débitant des inepties de populiste complexé comme il l’a fait pendant 10 ans pour diviser les mauritaniens, défigurer l’histoire coloniale, insulter les pères fondateurs de l’Etat mauritanien et se présenter lui comme l’incarnation des nobles valeurs de la résistance et de l’arabité.

Plus déplacé que jamais, voilà Aziz qui refuse de répondre en français à la question du journaliste mauritanien Khalilou Diagana qui s’exprimait pour la radio allemande Deutsche Velle. Aziz peut se permettre de refuser de parler français vu que rien ne l’y oblige car les francophones et les bilingues conscients de l’intérêt de parler français surtout vu notre entourage géographique ont laissé un vide juridique. Tous ont démissionné, laissant les arabophones sectaires avoir l’autorité du droit de leur côté.

Là encore Aziz empoisonne le mandat de Ghazouani car que serait l’administration mauritanienne bilingue sans l’usage du français et de l’arabe ? Aziz le sait mais ce qui l’intéresse c’est placer des mines qui exploseront après lui.

Cela dit, au nom de quelle constitution Aziz lui répond-t-il en hassanya ? Ce hassanya dont il n’y a de trace nulle part dans la constitution à cause du complexe de l’arabité errante que même lui ne parle pas ? Incapable en arabe et complexé en français, voilà l’homme qui a défiguré la république distillant la haine entre les mauritaniens.

Pourquoi n’a-t-il pas répondu à monsieur Diagana dans une langue nationale reconnue par la constitution ? Aziz ne parle pas le soninké mais il aurait pu s’excuser et lui répondre en wolof, langue nationale qu’Aziz de Louga maîtrise comme Khalilou et bien des mauritaniens, mais son mépris, ses complexes et son populiste irresponsable l’ont obligé encore une fois à dire qu’il ne parlera que la langue que peuvent comprendre les mauritaniens : le hassanya ; oubliant au passage tous les autres citoyens.

Rien de neuf hier soir : Aziz toujours aussi incapable en arabe et complexé en français
En écoutant cet Aziz, on peut remercier le ciel d’avoir Ghazouani qui au moins est à l’aise en arabe et décomplexé en français. On imagine donc la suite si Aziz était resté au pouvoir mais le mal est fait. Une pensée à Macron qui est venu se féliciter des excellents rapports entre la France et Aziz avant de réaliser aujourd’hui les mouvements anti-français dans le sahel dont Aziz est un militant même s’il ne rate aucune occasion de profiter de la France pour lui et les siens.

Double langage pour un éternel cynisme qui ne profite qu’à lui. Le voilà plus serein que jamais car à l’abri du besoin pour l’éternité. Il s’en va laissant derrière lui un pays divisé, fanatisé, prêt à servir les intérêts de l’islamisme radical pour pouvoir dire « voyez ! de mon temps c’était la paix ! »

VLANE

Source : Chezvlane

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