Cette problématique était au centre d’une réunion de deux jours organisée à Nouakchott par le gouvernement mauritanien et l’Union européenne (UE). Elle a été notamment marquée par le lancement d’un programme de médiation pastorale sur trois ans pour faciliter la résolution des problèmes récurrents entre pasteurs et paysans.
L’exploitation des maigres ressources agropastorale est souvent source de conflits parfois sanglants entre les communautés villageoises qui tirent l’essentiel de leur revenu du secteur de l’élevage.
« Actuellement, vous trouvez des champs sur un terrain pastoral qui ne rapportent rien et qui privent le bétail d’avoir des pâturages. Parce que l’aspect n’est pas agricole, c’est pastoral. Donc les éleveurs et les agriculteurs évoluent en parallèle, mais de sens contraire. Il faut une médiation continue pour éviter des conflits », estime Hacen Taleb, président du groupement des associations agropastorales de Mauritanie.
Renforcer les médiations déjà en place
C’est le défi qu’entend relever Ahmed Mreizig, le coordinateur du centre de dialogue humanitaire : « Nous menons régulièrement des missions à l’intérieur du pays pour plaider la solidarité, mais surtout l’entente entre les communautés. Le plus souvent, les plaintes nous viennent des petits cultivateurs des céréales après le passage des chameaux dans leurs champs. »
Le nouveau programme de médiation pastoral, annoncé par la Mauritanie et l’Union européenne (UE), entend renforcer l’efficacité des médiations déjà existantes.
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Source : RFI
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