
Au lendemain de la requête de l’opposition pour une enquête parlementaire ou administrative sur la gestion de Ould Aziz des députés de l’assemblée nationale emboîtent le pas pour une création d’une commission parlementaire.
Cette proposition ne fait pas encore recettes au sein de la majorité. Pour l’instant seuls 7 députés ont fait le pas pour sortir du silence complice depuis l’élection de Ould Ghazouani en juin dernier. Certains parlementaires trouvent cette initiative un peu précipitée dans un contexte de crise entre l’ancien président qui compte encore beaucoup de fidèles et Ould Ghazouani qui a repris la main sur le parti dont le congrès est prévu les 28 et 29 décembre prochain.
En filigrane de cette commission parlementaire les malversations de l’ancien président qui commencent à peser sur la gouvernance du nouveau président dont les grandes lignes de redressement économiques font l’unanimité même au sein de la classe politique toutes tendances confondues. La mise en cause du régime de Ould Aziz est un secret de polichinelle.
Au lendemain de la requête de l’opposition la traduction dans les faits est un véritable casse tête pour l’UPR divisé en deux camps. C’est surtout une majorité absolue des députés de l’UPR qui semble être quasi impossible pour l’ouverture d’une enquête. En attendant que l’idée fasse son chemin il est urgent pour Ould Ghazouani de poursuivre le processus de redressement des finances publiques.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 11 décembre 2019)
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