Le Qatar climatise même l’extérieur, un reportage édifiant du “Washington Post »

Dans ce riche pays de la péninsule arabique, la température moyenne a déjà augmenté de plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Il y fait si chaud que toutes les solutions sont explorées pour tenter de refroidir les villes. Des considérations d’autant plus brûlantes que le Qatar accueillera la Coupe du monde de football en 2022.

 

“Expect Amazing”. “Attendez-vous à de l’extraordinaire”. C’est le slogan qu’a choisi le Qatar pour accueillir la Coupe du monde de football en 2022. Mais l’extraordinaire attendu dans les huit stades construits pour l’occasion risque de prendre des formes déroutantes. Et c’est la chaleur sur le terrain et dans les gradins qui pourrait bien être l’événement le plus extraordinaire.

Ce petit émirat du Moyen-Orient, qui est déjà l’un des pays les plus chauds du monde, a vu sa température moyenne augmenter de plus de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Et les données collectées par Berkeley Earth indiquent que, depuis cinq ans, une grande partie du pays a enregistré une hausse des températures encore plus importante, révèle le Washington Post, dans un reportage exceptionnel à retrouver en français sur notre site.

Les matchs se joueront en novembre et non en juillet

 

Pour éviter le fiasco des Mondiaux d’athlétisme 2019 qui se sont déroulés en septembre à Doha – durant lesquels 28 des 68 marathoniennes ont dû déclarer forfait alors même que la course se tenait en plein milieu de la nuit – la Coupe de monde 2022 a été reportée de plusieurs mois par rapport à ce qui était prévu. Elle aura lieu en novembre, une période un peu moins chaude sous ces latitudes.

En attendant, le Qatar explore toutes les solutions pour supporter les fortes chaleurs qui l’accablent. “Il climatise non seulement ses stades de foot, mais également ses espaces extérieurs les marchés, les trottoirs, et jusqu’aux centres commerciaux en plein air, pour permettre aux badauds de flâner devant les magasins sous une agréable brise”, raconte le Washington Post.

Mais, en émettant de grandes quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce type d’actions contribue une fois de plus au réchauffement planétaire, responsable des changements climatiques. S’il en est une victime directe, ce petit pays extrêmement riche a aussi les moyens de s’y adapter. Et il n’a pas vraiment l’intention d’empêcher que le climat ne se dérègle encore plus.

 

Le reportage du Washington Post est à découvrir ici –

 

 

 

Source : Courrier international

 

 

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