Comment les organisations œuvrant dans la nutrition peuvent intégrer l’égalité des genres, la prévention et la réduction des risques liés à la violence basée sur le genre dans leur processus opérationnel ? C’est sur cette question essentielle, parmi d’autres, qu’Action Contre la Faim a partagé son expérience avec ses partenaires, à Nouakchott, ce jeudi 19 septembre 2019. Perspective.
D’emblée, le directeur-pays d’Action Contre la Faim en Mauritanie, Jean-Luc Lambert, pose dans son discours d’ouverture la problématique : « Il y a manifestement un lien entre l’inégalité des genres et la malnutrition, comme l’a démontrée une étude de la FAO en 2012. Action Contre la Faim œuvre ces dernières années à augmenter l’efficience de son action dans ses aires d’intervention, dont la Mauritanie. En ce sens, l’intégration de l’égalité des genres permet cela » explique-t-il.
Intervenant dans la foulée, le responsable du Plaidoyer de l’organisation en Mauritanie, Amadou Bousso, continue en ce sens. « Il s’agit simplement d’intégrer les violences basées sur le genre dans les programmes. Nous déployons des efforts pour avoir un impact dans nos programmes, reconnaissant la prévalence de l’inégalité des genres, et de la violence basée sur le genre parmi les communautés et les individus avec lesquels nous travaillons dans le monde entier » souligne le responsable du Plaidoyer.
Mamoudou Lamine Kane
Source : Mozaikrim
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