Les attaques cette fin de semaine de deux localités au Nord du Burkina Faso par les Jihadistes focalisent l’attention des observateurs. Le lourd bilan de 29 soldats burkinabés tués témoigne de la gravité de la situation dans ce pays devenu le maillon faible du G5 Sahel dont le sommet extraordinaire sur la sécurité se tiendra dans la capitale burkinabé le 14 septembre prochain.
Depuis 2016 le pays des hommes intègres est victime d’attaques des terroristes islamistes qui sont en train de s’installer tranquillement dans cette vaste bande sahélo-saharienne. La nouveauté c’est que depuis 2016 les barbus ont formé une coalition d’Al Qaïda Maghreb islamiste et Etat islamiste donc plus nombreux et plus armés. Les deux cibles principales sont le Mali et le Burkina. Ce dernier qui ne bénéficie pas directement de la force française Barkhane est incapable de faire face aux nombreuses attaques surprises kamikazes des Jihadistes.
Voilà trois ans que les terroristes islamistes répètent le même scénario et à chaque fois le bilan est lourd. 29 soldats sont tués dans la double attaque cette fin de semaine au Nord du pays. Les populations ont pris le chemin de l’exode grossissant ainsi le nombre de déplacés au Nord et à l’Est du pays. Le nombre de morts ne cesse d’augmenter plus de 570 morts.
Les observateurs tirent la sonnette d’alarme et interpellent le G5 Sahel dont le sommet extraordinaire des chefs d’Etat sur la sécurité se tiendra le 14 septembre prochain à Ouagadougou. L’UA et la CEDEAO sont appelées à la rescousse. Le G5 Sahel a fait ses preuves. Le manque de moyens et stratégie commune font défaut.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 09 septembre 2019)
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