
Près de 2 morts des disparus et dégâts matériels et des milliers de sans -abris. C’est le bilan provisoire des inondations survenues ce début de semaine dans le Guidimaka. C’est la capitale la plus sinistrée où les habitants attendent des secours de l’Etat qui semble ne pas bouger.
Les mauritaniens se plaignaient du retard de l’hivernage mais pas que cette attente se transforme en cauchemar avec des pluies diluviennes qui n’ont pas cessé de s’abattre sur la région du Guidimaka au sud du pays. Les habitants qui n’étaient pas préparés à cette catastrophe naturelle n’en reviennent pas avec près de deux personnes mortes, beaucoup de disparus et surtout des dégâts matériels importants.
C’est la capitale Sélibaby qui est plus touchée avec des sinistrés qui attendent des secours de l’Etat. Pour l’instant c’est le maire de la ville qui se débrouille avec les moyens du bord et quelques bonnes volontés des habitants. Deux partis de l’opposition IRA et Tawassoul ont lancé des appels d’aide d’urgence aux sinistrés.
Les autorités de Nouakchott semblent être absentes. Pour les observateurs ce laxisme traduit encore une fois toutes les difficultés de l’Etat à gérer les catastrophes naturelles.
A titre de comparaison les inondations et vents forts de l’année dernière au Nord et à l’Est du pays avaient fait 6 morts dont 2 femmes et 4 enfants avec beaucoup de retards sur le terrain des ministres concernés. Et le président Ould Aziz avait pris l’avion pour Paris pour assister à une réunion de bailleurs de fonds pour le Tchad. Pour un nouveau gouvernement en place c’est une mauvaise image et à la limite de l’incompétence manifeste.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 27 août 2019)
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