L’Union des Forces Progressistes vient d’annoncer la tenue de son 4ème congrès entre fin décembre prochain et début janvier 20 à l’issue de son conclave cette semaine à Nouakchott. Outre cette décision le parti s’est penché sur la crise interne qui avait pris une ampleur après le scrutin du 22 juin dernier.
L’occasion pour les participants de laver le linge sale en famille. A l’endroit des dissidents dont les activités récentes sont contraires aux règles et principes d’organisation, les textes du statut seront strictement appliqués pour raffermir l’esprit et l’unité du parti selon les propres termes du communiqué sanctionnant la fin de la session du bureau. C’est clair qu’il n’y a pas de place pour les brebis galeuses. Les divergences entre les instances dirigeantes et certains jeunes cadres pourraient aboutir à des démissions.
Pour les observateurs les faibles résultats du président Ould Maouloud aux dernières présidentielles plus de 2 pour cent des suffrages ne semblent toujours pas faire l’unanimité et encore moins faire progresser le débat. La déviance de la ligne du parti apparaît comme la principale fissure. Si les sanctions tombent d’ici le 4ème congrès entre fin décembre prochain et début janvier 20 les observateurs s’attendent à des départs. Tout indique que les retrouvailles entre militants et sympathisants ne seront pas faciles et que l’implantation du parti au préalable risque d’en pâtir. Le renouvellement des idées, des hommes et des femmes s’imposent.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 23 août 2019)
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