Près d’une cinquantaine de chefs d’Etat sont attendus demain à Niamey où s’ouvre le 32ème sommet de l’Union africaine sur fond de la question sécuritaire. Le Niger ouvre ainsi une nouvelle ère de l’organisation panafricaine dans la gestion de l’organisation panafricaine avec la suppression d’un sommet annuel.
C’était l’une des réformes qui avait marqué la présidence du président rwandais Paul Kagamé qui permet aujourd’hui à l’UA de faire des économies. Une bonne chose pour les chefs d’Etat de se pencher aux choses plus sérieuses pour faire avancer surtout les décisions économiques dont la plus importante est sans doute la zone de libre échange continental ( ZLECAF) dans lequel les Etats membres sont exonérés des droits de douane entre eux. Avec la présence de près de 50 dirigeants ce jeudi à Niamey ce sommet permettra l’entrée en vigueur de ce traité qui ne peut être que bénéfique pour l’Afrique considérée comme un continent qui commerce plus avec l’extérieur qu’entre états voisins alors que c’est le contraire pour l’Europe.
Un enjeu économique qui ne doit pas cacher la question sécuritaire avec la dernière attaque des Jihadistes à la frontière du Niger avec le Mali dont le bilan fait état de 18 soldats tués et des disparitions.
Le Niger qui fait partie du G5 Sahel entend lancer un cri d’alarme face à la recrudescence du terrorisme islamiste ces dernières années dans cette bande sahélo-saharienne devenue le sanctuaire des barbus et une zone de prédilection de l’Etat islamique qui peaufine un califat au Sahel.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 03 juillet 2019)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com
