Des intellectuels africains, dont Wole Soyinka et Djibril Tamsir Niane ont souligné, lors d’un panel tenu récemment à Lagos (Nigeria), l’importance de l’Histoire pour le développement de l’Afrique, rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.
« Ces grands intellectuels ont appelé les Africains à prendre conscience de leur riche histoire pour ouvrir la voie vers le développement socioculturel, économique et politique du continent », rapporte le texte du groupe United Bank for Africa (UBA), qui rend compte de son panel tenu mercredi dernier à son siège à Lagos sur le thème : «L’histoire de l’Afrique redéfinie, notre passé, la voie vers l’avenir».
La rencontre, organisée par UBA à l’occasion de la Journée de l’Afrique, avait réuni des intellectuels comme Tony Elumelu, PDG du groupe United Bank for Africa (UBA) ; le lauréat du Prix Nobel de la littérature, Wole Soyinka; le professeur et spécialiste de l’histoire de l’Afrique au sud du Sahel, Djibril Tamsir Niane; la femme politique ghanéenne, Samia Nkrumah.
« En tant qu’entité qui s’identifie à l’Afrique, la Journée de l’Afrique est le symbole de qui nous sommes en tant que banque. Elle nous offre l’occasion de nous rappeler de nous-mêmes, du monde et même de l’Afrique. Nous devons nous employer à faire de l’Afrique le continent de nos rêves », a dit Tony Elumelu, président du groupe UBA, lors du panel.
Il a ajouté : « Notre passé nous offre un véritable outil pour façonner le développement, la renaissance et la croissance économique du continent ».
Pour sa part, le professeur Wole Soyinka a dit que « le manque de connaissances sur notre passé freine notre développement ». «Comment pouvons-nous affronter les phénomènes modernes si nous ignorons le passé? Nous ne devons jamais perdre de vue l’importance de l’histoire car, elle ne doit pas être l’apanage seulement des historiens », a indiqué le professeur Soyinka.
Pour étayer les propos, il a dit que « les Africains ont beaucoup contribué à l’humanité et nous devons en être heureux ».
De son côté, Samia Nkrumah a soutenu qu’« en travaillant seul dans nos petits pays individuels, cela sera plus compliqué, mais il sera plus facile de faire de grandes choses si nous travaillons ensemble et une unité complète ne sera possible que si nous travaillons la main dans la main ».
APA-Dakar (Sénégal) Par Edouard Touré
Source : Agence de Presse Africaine
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