Une cheffe d’entreprise sud-africaine a réussi jeudi l’ascension du mont Everest et est devenue ainsi, selon les organisateurs de son expédition, la première femme africaine noire à poser le pied sur le toit du monde.
Saray Khumalo, 47 ans, a atteint le sommet de l’Himalaya, haut de 8.848 m, après avoir échoué lors de trois tentatives les années précédentes.
Le département népalais du Tourisme a confirmé que l’alpiniste était parvenue au sommet, sans préciser s’il s’agissait de la première Africaine noire à réussir cet exploit.
« Saray N’kusi Khumalo est la première femme africaine à gravir l’Everest pour promouvoir l’accès à l’éducation des enfants d’Afrique », a salué le président sud-africain Cyril Ramaphosa sur Twitter. « Elle nous prouve que le courage et la persévérance permettent de réaliser les plus grandes ambitions. »
L’alpiniste utilise la publicité de ses expéditions pour lever des fonds qui servent à financer des bibliothèques pour les enfants.
En 2017, la Sud-Africaine avait dû renoncer à quelques mètres du sommet à cause de forts vents et d’engelures. Deux ans plus tôt, son expédition avait été annulée après le grand tremblement de terre qui avait secoué le Népal.
Lors de sa première tentative en 2014, toutes les cordées en route vers le sommet avaient été contraintes de rebrousser chemin après une avalanche qui avait tué 16 guides.
Mme Khumalo s’est fixée pour défi de gravir les plus hauts sommets de tous les continents. Elle a déjà gravi le Kilimandjaro (Tanzanie), l’Aconcagua (Argentine) et le mont Elbrouz en Russie.
« Mon rêve est d’aller toujours plus haut et toujours plus loin aussi longtemps que je vivrai. Afin de tracer la route de mes enfants et des gens ordinaires pour qu’ils prennent conscience et acceptent que des gens ordinaires peuvent atteindre des sommets insoupçonnés », a-t-elle déclaré sur son site internet.
En 2003, un alpiniste sud-africain, Sibusiso Vilane, était devenu le premier homme noir à gravir l’Everest.
Chaque année, des centaines d’alpinistes venus du monde entier se pressent au Népal entre avril et mai, la saison la plus favorable, pour gravir l’Everest. L’ascension reste extrêmement dangereuse et fait régulièrement des victimes.
AFP
Source : L’Orient Le Jour (Liban)
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