Un ensemble de partis politiques s’est coalisé autour du candidat Mohamed ould Maouloud, président de l’Union des forces de progrès (UFP). Le candidat pourra compter particulièrement sur le soutien du parti historique de l’opposition, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
En Mauritanie, les différentes chapelles politiques mettent en chantier stratégie et grandes manœuvres préliminaires pour la conquête du pouvoir, en perspective de l’élection présidentielle prévue en juin 2019.
Ainsi, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed ould Daddah, l’Union nationale pour une alternance démocratique (UNAD) et l’Union des forces de progrès (UFP), trois formations qui forment le vaisseau amiral de l’opposition mauritanienne, ont décidé de faire bloc autour de la candidature de Mohamed ould Maouloud, leader de l’Union des forces de progrès (UFP).
Cette nouvelle alliance est baptisée: «Coalition des forces du changement démocratique(CFCD) pour la candidature de Mohamed ould Maouloud à la présidentielle 2019/Changeons d’ère».
Limam Ahmed, vice-président et porte-parole du RFD, explique et justifie cette démarche «des forces démocratiques du pays par le souci de créer les conditions d’une véritable alternance, préalable à toute idée d’Etat de droit et au redressement économique et social» de la Mauritanie.
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Un petit coup d’œil dans le rétroviseur de l’histoire politique de la Mauritanie permet de rappeler que le RFD et l’UFP sont issus de l’éclatement de la même matrice, l’Union des forces démocratiques (UFD/Ere nouvelle), qui avait porté la candidature d’Ahmed Daddah, leader actuel du RFD, à l’élection présidentielle de janvier 1992 Election qu’il n’aurait perdu, selon nombre d’observateurs, qu’à cause de la fraude massive, devenue depuis un sport national.
Ahmed ould Daddah, président du RFD, ex-gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) à partir de 1973, ministre des Finances et du commerce lors du premier coup d’Etat militaire de 1978, puis ancien fonctionnaire de la Banque mondiale. Quatre fois candidat malheureux à des élections présidentielles, est aujourd’hui frappé par la limitation d’âge des candidats à la présidentielle par la constitution à 75 ans, au moment du dépôt des dossiers de candidature.
Cheikh Sidya
correspondant à Nouakchott
Source : Le 360.ma (Maroc)
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