Après le massacre des peuls dans le village d’Ogossagou au centre du Mali c’est le village d’Arbinda au Burkina Faso d’être le théâtre de violentes attaques contre les peuls cette semaine dans cette région du Sahel. L’Association Kisal qui donne l’information fait état d’au moins 20 morts. C’est une seconde tragédie en l’espace d’une semaine qui frappe la communauté peule dans cette bande sahélo-saharienne.
La communauté peule est encore sous le choc. Au moment où elle entame le deuil des 160 morts du village d’Ogossagou au Mali elle subit un autre massacre dans la commune d’Arbinda au Burkina Faso faisant au moins 20 tués. Cette fois-ci il s’agirait de représailles contre la communauté peule pour venger un chef religieux assassiné avec quelques membres de sa famille. L’Association Kisal pointe du doigt des éléments armés Kogloweogn et une partie de la population dans cette région du Sahel au Burkina Faso.
Cette deuxième tuerie en l’espace de quelques jours illustre bien la théorie de complot pour l’extermination des peuls au Sahel. Une communauté considérée très proche des terroristes islamistes. Ce début de génocide interpelle d’abord l’UA avec en première ligne sa commission des droits de l’homme à défaut la CEDEAO. Ensuite les Nations-Unis pour diligenter des enquêtes dans tous les villages touchés par cette barbarie. Au-delà des peuls c’est l’humanité toute entière qui est concernée.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 02 avril 2019)
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