Une correspondance du chef d’Etat-major général du Mouvement d’autodéfense Dan Nan Ambassagou aux autorités de Bamako circule actuellement sur les réseaux sociaux. Un document qui met au grand jour l’accointance des milices Dozo avec le régime de Bamako.
En effet le communiqué du commandement Dan Nan Ambassagou qui date du 20 mars dernier donc 3 jours avant le massacre des 135 peuls du village d’Ogassadou est une sonnette d’alarme pour sécuriser le pays Dogon avant d’affronter tous les bandits armés qui sèment la terreur selon les propres termes de la correspondance faisant allusion ainsi aux peuls assimilés aux terroristes islamistes. C’est clair. Il s’agit d’un acte prémédité. Les intentions sont sans ambigüe comme les bonnes relations entre le mouvement des chasseurs « DOZO » et les autorités de Bamako comme en témoigne la logique de soutien au gouvernement pour stabiliser cette région mentionnée par le chef d’Etat-major général.
Ce document inédit accable le président malien longtemps considéré comme incapable de réconcilier tous les maliens et de réformer son armée dont une partie les FAMA continuent de commettre des exactions contre les peuls en particulier. Il a fallu attendre un génocide pour limoger les chefs de l’armée dans cette région et dissoudre le mouvement Dogon. C’est bien trop tard pour IBK qui devra vite arrêter tous les coupables et les juger. Dans le cas échéant les observateurs s’attendent à une commission internationale pour diligenter une enquête sur ce crime contre l’humanité. En attendant les manifestations se poursuivent partout dans le monde. La diaspora en France descendra dans la rue le 30 mars prochain à Paris.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 26 mars 2019)
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