
Cent cinquante-sept personnes se trouvaient à bord du vol ET 302 qui s’est écrasé dimanche près d’Addis-Abeba.
L’enquête se poursuit après le crash du Boeing 737 Max d’Ethiopian Airlines. Dimanche 10 mars, l’avion s’est écrasé près d’Addis-Abeba (Ethiopie) quelques minutes après son décollage et alors qu’il devait rejoindre Nairobi (Kenya), faisant 157 morts. Voici ce que l’on sait des victimes.
Des personnes de 35 nationalités différentes
Selon des chiffres provisoires d’Ethipian Airlines, 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Ethiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 7 Français, 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Allemands et 4 Indiens font partie des victimes. L’un des passagers voyageait avec un passeport onusien. Le gouvernement français a fait état pour sa part de la mort de neuf Français. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.
Les huit membres d’équipage
Comme la rapporte la BBC, huit membres d’équipage se trouvaient à bord du vol ET 302. Toutes ont péri, comme l’a annoncé le porte-parole de la compagnie aérienne sur la chaîne de télévision nationale éthiopienne.
Une vingtaine d’employés de l’ONU
La conférence annuelle du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui a son siège mondial à Nairobi, s’est ouverte lundi 11 mars. Plusieurs personnes devant y participer se trouvaient à bord de l’avion, notamment un haut responsable du ministère marocain de l’Energie et un professeur de l’université marocaine Hassan II.
Selon une responsable du Programme des Nations unies pour les établissements humains, 22 employés de l’ONU ont péri dans le crash. « Souvenons-nous que nos collègues étaient volontaires pour voyager et travailler loin de leur foyer (…) afin de faire de ce monde un meilleur endroit », a-t-elle déclaré lors d’une réunion en prélude à l’ouverture officielle de la conférence annuelle.
Parmi les victimes onusiennes figurent six employés du PNUE et plusieurs autres du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Dublin a par ailleurs confirmé la mort d’un ingénieur irlandais travaillant pour le Programme alimentaire mondial (PAM) alors que les médias britanniques (en anglais) ont rapporté celle d’une employée de l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Lundi pour l’ouverture de la conférence annuelle du Programme des Nations unies pour l’environnement, les drapeaux des pays membres qui flottent habituellement dans l’allée du quartier général du PNUE ont été retirés, laissant seule la bannière bleue des Nations unies, hissée à mi-mât. Une minute de silence a été observée à l’ouverture de chaque réunion.
Des humanitaires italiens
« Je suis très peiné et j’exprime aux familles toutes mes condoléances. » Dans un message publié sur Facebook, le maire de la ville italienne de Bergame, située au nord-est de Milan, a indiqué que des membres de l’association humanitaire Africa Tremila figuraient parmi les passagers. « Le président de l’ONG, Carlo Spini, son épouse et le trésorier de l’association, le comptable Matteo Ravasio, figurent parmi les 157 victimes de l’accident d’avion », écrit Giorgio Gori. Ils devaient tous les trois se rendre au Soudan du Sud, d’après lui.
Sur son site, la radio italienne Rai (en italien) ajoute que le président du Comité international pour le développement des peuples (CISP), Paolo Dieci, était également à bord de l’appareil. « Aujourd’hui, nous nous sentons seuls. Demain, nous commencerons à travailler à nouveau pour affirmer les droits de tout être humain, comme Paolo l’aurait fait avec une ténacité infatigable », a commenté l’ONG sur Twitter.
La journal italien La Repubblica révèle par ailleurs que l’archéologue Sebastiano Tusa, conseiller régional pour le patrimoine culturel de la région de Sicile, était aussi à bord.
La famille d’un député slovaque
Le député slovaque Anton Hrnko a annoncé avoir perdu sa famille. « C’est avec une infinie tristesse que j’annonce que ma chère épouse, Blanka, mon fils Martin et ma fille Michala ont péri dans la tragédie aérienne à Addis-Abeba ce matin », a-t-il écrit sur Facebook dimanche.
Le patron d’un groupe de restaurants
« Le directeur de Tamarind, Jonathan Seex, était dans le vol tragique d’Ethiopian Airlines. » Sur Facebook, le groupe propriétaire de nombreux restaurants en Afrique a annoncé la mort de son PDG. « Nos pensées accompagnent sa famille, ses amis, les employés de Tamarind et tous ceux qui souffrent après ces pertes incompréhensibles », écrit-il. D’après l’agence de presse AP (en anglais), il était de nationalité suédoise.
Un militant tunisien
« On perd un leader, un militant panafricain pour la jeunesse, notre frère tunisien Karim Saafi, qui a perdu la vie dans le récent crash d’Ethiopian Airlines », rapporte le président du Conseil national de la jeunesse nigérian sur Twitter. « Karim Saafi, Tunisien de 38 ans, se présentait sur Twitter comme le coprésident du Forum des jeunes de la diaspora africaine en Europe », complète Le Parisien.
Un ancien patron du foot kényan
Hussein Swaleh, ancien secrétaire général de la Fédération kényane de football, fait également partie des victimes du crash, comme l’indique la FKF sur Twitter. « Jour de tristesse pour le football. Tu faisais ce que tu aimais le plus. Adieu, mon Président. Jusqu’à ce qu’on se retrouve », a déploré son successeur Nick Mwendwa.
Une jeune femme originaire de Bretagne
D’après France 3, la Bretonne Sarah Auffret est également morte dans le crash. Née à Querrien (Finistère), la jeune femme de 36 ans travaillait pour l’Association des opérateurs de croisières dans les expéditions dans l’Arctique (AECO). « Sarah était en route vers Nairobi pour parler du projet Clean Seas, en rapport avec la conférence des Nations unies », a précisé l’association sur Facebook.
Source : France Info
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com