Le projet dit « d’éducation sexuelle complète » dans les écoles maliennes a suscité une vive réaction de la part de la société malienne, notamment des religieux. Le gouvernement malien a été obligé de faire marche arrière sous la pression du Haut conseil islamique du Mali. Explications.
Le gouvernement du Mali, en partenariat avec le Royaume des Pays-Bas, était dans la logique d’instaurer dans les écoles maliennes l’enseignement d’une nouvelle matière: « l’éducation sexuelle complète ».
Mais ce projet a été jugé contraire aux valeurs culturelles du Mali et allant à l’encontre de la constitution malienne. Les religieux en ont même fait leur cheval de bataille. Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali a ainsi ardemment combattu l’instauration de ce projet de texte dans les écoles. Le barreau malien a également donné son avis sur la question.
Tous sont unanimes pour dire que le Mali à d’autres priorités que « l’éducation sexuelle complète », soulignant que le système éducatif malien est défaillant sur tous les plans, et qu’il faut prioritairement corriger ces dysfonctionnements et non introduire une matière contraire aux mœurs maliennes.
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La pression du Haut conseil islamique, via les explications données par Imam Mahmoud Dicko sur les ondes des radios locales, dans les medias en ligne ainsi que dans la presse écrite, a poussé le gouvernement malien à renoncer une fois de plus à ce projet d’éducation sexuelle à l’école.
Diemba Moussa Konaté
Correspondant à Bamako
Source : Le 360.ma (Maroc)
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