Florian Danielo, 25 ans, continue son « recycling trip » en Afrique. Le jeune homme de Theix-Noyalo est, au cours de ce mois de novembre 2018, à Nouakchott, capitale de Mauritanie. Son tour du monde, en solo et sans assistance électrique, vise à alerter sur la prolifération des déchets.
Quelques nouvelles de la progression de Florian Danielo, parti en septembre pour un « recycling trip », un tour du monde à vélo pour le recyclage et le ramassage des déchets. Le globe-trotter originaire de Theix-Noyal se trouve actuellement à Nouakchott, en Mauritanie, après une longue traversée du Sahara, au cours de ce mois de novembre 2018.
Avant cela, il a traversé le nord du Maroc en passant par les villes de Tétouan, Chefchaouen, Meknes, Rabat et Marrakech. « Dès mes premiers kilomètres, j’ai pu témoigner de l’hospitalité et la générosité des Marocains, déclare-t-il. J’ai poursuivi ma route en passant par les villes d’Agadir, Tiznit, Guelmim et Laayoune. Ainsi, j’ai pu retrouver de jour en jour des températures plus agréables, mais surtout un vent favorable. J’en ai profité pour traverser le plus rapidement possible le désert monotone du Sahara. »
Dernier jour de repos à Nouakchott en Mauritanie 🇲🇷.
J’ai passé 3 jours mémorable ici où ’ai été reçu comme un roi par Claude et Nicole, deux françaises expatriées depuis de nombreuses années. Le cœur sur la main!
Des fois, il est intéressant de rencontrer des vrais locaux, mais parfois il est tout aussi intéressant de rencontrer des français qui vivent dans les pays étrangers. Et puis, quoi de plus ressourçant que de reprendre un bon bol d’air français!
Je reprends la rout…
Le jeune cycliste a d’ailleurs atteint son record sportif avec 2 000 km parcourus en 15 jours de vélo non-stop et une étape de 238 km ! Après quatre heures d’attente au bureau de police pour obtenir son visa, il a enfin pu rejoindre la capitale de Mauritanie, Nouakchott, où quelques jours de repos seront bien mérités !
120 kg de déchets collectés
Côté ramassage des déchets, il a en déjà cumulé 120 kg. Mais depuis quelques jours, il ne collecte plus de détritus pour une simple raison : dans le désert et en Mauritanie, ils ne sont pas traités.
« Ils sont tout simplement jetés dans la nature. Même ceux contenus dans les poubelles. Le vent s’occupe ensuite de balayer les plastiques et autres déchets dans le déser t, explique-t-il. Je crains que le problème se retrouve dans mon prochain pays, le Sénégal. C’est un réel désastre écologique . »
Au fil de sa route, le jeune aventurier, qui souhaite préserver sa planète Terre, compte bien sensibiliser les populations au ramassage et au tri des déchets.
Source : Ouest France
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