
Après la fermeture du centre de formation dirigé par l’érudit Ould Deddew c’est au tour de son université d’être contrainte de mettre la clé sous la porte faute d’agrément. Une deuxième sanction des autorités de Nouakchott qui s’inscrit dans l’éradication du fondamentalisme religieux. Une bataille contre l’islam politique soutenue par l’Association des Oulémas et l’Union des Imams de la Mauritanie.
Jusqu’où le président mauritanien peut-il aller dans son escalade contre les islamistes ? Au rythme des mesures prises en l’espace de deux jours contre l’érudit Ould Deddew qui dirige deux précieuses écoles d’enseignement religieux dans le pays. Un centre de formation des Oulémas et une université qui viennent d’être fermés. C’est une question de quelques jours pour le président mauritanien qui entend poursuivre son agenda dans la grande bataille contre le fondamentalisme religieux selon lui qui commence à gangréner la société mauritanienne. Derrière tout ce tapage médiatique et politique c’est le parti islamiste Tawassoul qui est visé.
Son ascension fulgurante empêche le parti au pouvoir de tourner en rond et son implantation dans le pays inquiète Ould Aziz qui fait de la lutte contre l’extrémisme religieux son nouveau cheval de bataille. La guerre contre les islamistes est lancée. L’opposition crie au scandale et à la récupération politique de Ould Aziz pour couvrir son bilan négatif.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 27 septembre 2018)
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