Au fur et à mesure des dépouillements des scrutins du 1erseptembre publiés par les réseaux sociaux et la presse nationale deux partis émergent des 105 candidats. L’UPR parti de la majorité actuelle qui apparaît comme le futur grand vainqueur et le parti islamiste TAWASSOUL la deuxième force politique comme en 2014. Mais cette fois-ci avec la participation de l’opposition démocratique qui pourrait au second tour au moins sauver l’honneur et non changer l’ordre des chevaux gagnants.
Les observateurs expliquent cette situation par les nombreuses fraudes signalées par l’opposition dans la majorité des circonscriptions surtout où elle n’est pas présente. Et dans la majeure des cas où elle est là elle n’a pas accès aux procés verbaux. Déjà les aveugles de l’UA pointent plus des irrégularités pour préparer l’opinion publique à la victoire de l’UPR que la CENI est entrain de concocter au fur et à mesure des dépouillements du vote. Cette implication partielle et partiale des dits sages fausse complètement les règles du jeu démocratique.
Le pays se dirige vers une farce électorale selon les propres termes du président de l’UFP et tête de liste pour les législatives. Au stade des résultats partiels le piège de Ould Aziz est entrain sûrement de se refermer sur l’opposition. Les observateurs attendent encore la fin du dépouillement avant de confirmer ou infirmer cette tendance. Si l’UPR dispose de plus des trois quarts des députés, les carottes sont cuites et Ould Aziz pourra alors filer tout droit vers un troisième mandat.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 05 septembre 2018)
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