
Pour une gouvernance transfrontalière et le développement des pêcheries entre le Sénégal et la Mauritanie, les acteurs de la pêche artisanale de ces deux pays sont en conclave à Dakar depuis hier, mercredi 25 juillet et ce, jusqu’à aujourd’hui.Selon Sidiya Diouf, Chef de la division pêche artisanale, l’objectif de cette rencontre, c’est «d’échanger sur des expériences mais aussi de discuter sur les accords signés le 2 juillet 2018 par les deux gouvernements».
L’initiative des organisations de la société civile du cadre de conservation pour la promotion et la mise en œuvres des accords de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie en partenariat avec le projet d’appui à la contribution effective de la société civile à la bonne gouvernance et au développement de la pêche artisanale en Mauritanie a organisé hier, mercredi 25 juillet une rencontre sous-régionale de la pêche artisanale portant sur le thème : «La gouvernance transfrontalière et le développement des pêcheries entre le Sénégal et la Mauritanie».
Selon Sidiya Diouf, Chef de la division pêche artisanale l’objectif «c’est d’échanger sur des expériences mais aussi de discuter sur les accords signés le 2 juillet 2018 par les deux gouvernements». «Les organisations de la société civile qui regroupent les organisations professionnelles de la Mauritanie et du Sénégal veulent discuter de manière beaucoup plus approfondie sur ces accords mais aussi de partager leurs expériences en matière de gestion de la pêche artisanale», indique-t-il
Pour lui, cela va permettre non seulement d’avoir des accords durables mais aussi d’anticiper sur les difficultés de mise en œuvre du protocole et aussi d’aborder les conflits sous un autre angle qui est la législation et la concertation.
Baye Ibrahima Ba, coordonnateur du projet d’appui à la contribution effective de la société civile à la bonne gouvernance et au développement de la pêche artisanale en Mauritanie, trouve que l’approche par la population est la meilleure manière de gérer les conflits qui naissent de l’exploitation des produits halieutiques.
«Gérer les conflits, c’est préparer les populations à avoir un comportement positif par rapport à certaines situations. Je pense que la société civile a un rôle important à jouer dans ce sens. Parce que même si les politiques et les stratégies sont faites par les Etats, la société civile peut les vulgariser et sensibiliser les professionnels à bien les comprendre pour arriver aux résultats escomptés», a-t-il relevé.
Ndeye Aminata CISSE
Source : Sud Quotidien (Sénégal)