Après les soupçons de fraudes électorales du pouvoir avec en toile de fond la campagne d’implantation biaisée de l’UPR , l’Alliance électorale de l’opposition démocratique qui regroupe le FNDU et 7 partis est inquiète de la politisation croissante de la grande muette impliquant certains généraux dans le processus électoral actuel.
C’est une violation des règles des forces armées et de sécurité à laquelle les mauritaniens assistent depuis le premier coup d’Etat militaire en 78.Et par rapport aux élections du 1er septembre prochain c’est également une violation à la neutralité de l’administration.Conscient de ce danger dans le processus démocratique l’Alliance électorale de l’opposition lance un cri d’alarme face à ce comportement qui n’a pas changé et qui met en danger l’unité et la cohésion sociale dans une déclaration qui vient d’être rendue publique par la presse nationale.
A quelques semaines de l’ouverture officielle de la compétition c’est l’inquiétude qui gagne les états-majors du Front uni. Après des soupçons de fraudes électorales du pouvoir en place c’est l’armée qui est dans le collimateur de l’alliance électorale qui dénonce la forte implication des forces armées et de sécurité dans le choix des candidats et le spectre des tribus plane dans des réunions politiques sans cesse croissantes. Une politisation de l’armée qui vise en effet à occuper une place sur la scène nationale. Cette ingérence de la grande muette est suffisamment grave au risque de basculer le pays dans un chaos infini et les observateurs avaient prévenu que Ould Aziz ne briguera pas un troisième mandat mais exigera son dauphin au pays un frère d’arme fidèle à ses principes.La Mauritanie ne fera pas exception aux vieilles recettes des régimes autoritaires.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 18 juillet 2018)
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