Mauritanie : la presse sous perfusion encore pendant longtemps

La faillite qui menace actuellement l’imprimerie nationale met gravement en danger la presse dans un pays où l’Etat le mauvais payeur doit une ardoise de160 millions de nouvelle ouguiya.Ce qui explique la non parution des journaux et  le non paiement de plus de 6 mois de salaires des travailleurs en grève depuis plus de deux semaines.Pour les observateurs le ministère de l’économie et la direction de l’imprimerie nationale sont responsables de cette situation.

 

En effet c’est une mauvaise nouvelle pour la presse toute tendance confondue qui va devoir se passer certainement pendant longtemps des services de l’imprimerie nationale confrontée actuellement à une dette lourde de 160 millions d’ouguiya dont 100 millions du ministère de l’économie et des finances et 60 de l’Agence mauritanienne de presse.Ce manque à gagner ralentit aujourd’hui les principales activités d’impression des journaux obligeant ainsi l’imprimerie à enfreindre à la loi en faisant recours au privé mais pour combien de temps.Cette menace de faillite met en perfusion toute la presse et risque de paralyser tout le monde si l’Etat n’intervient pas.Il y va de la crédibilité du gouvernement surtout à quelque mois des élections où la majorité aura bien besoin d’une propagande pour endormir les citoyens.Les observateurs ne sont pas surpris de cette mal gouvernance dans tous les domaines dans un pays où l’Etat est le premier mal payeur.

Bakala KANE

 

(Reçu à Kassataya le 05 juillet 2018)

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